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Carabine à plomb : comment bien la choisir ?

La carabine à plomb est une arme que l’on utilise dans un contexte de loisirs ou dans le cadre de l’entrainement sportif des tireurs. Elle peut donc être utilisée soit dans les jardins, soit dans les clubs de tir. Avec tant de domaines d’utilisation, elle est portée par tous, les grands comme les petits ; il y a bien sûr autant de choix que de demandeurs.

Sur le marché physique ou connecté, les carabines à plomb sont proposées en différents modèles, de marques et de caractéristiques différentes. Pour une arme qui vous accompagnera toute la vie, son choix mérite assez d’attention.

Vous avez peut-être posé la question à des amis, le problème est qu’ils ne s’y connaissent pas souvent assez. Poser la question à des tireurs est possible, mais rappelez-vous que leurs habitudes ne pourront peut-être pas correspondre à vos préférences. Et si vous choisissiez des armuriers pour vous aider, ils peuvent avoir un intérêt commercial à vendre certains produits. 

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Choisir une carabine adaptée à vos désirs va contribuer à développer votre goût du tir et vous donner davantage de plaisir. Pour bien la choisir, vous devez donc définir vos attentes. 

 

Les questions à se poser quand on veut bien choisir sa carabine à plomb

Vous souhaitez entrer en possession de cet armement ou tout simplement l’offrir à un de vos proches pour l’encourager. C’est facile ! Accordez-vous un moment d’introspection. Répondez à ces questions et définissez vos attentes.

  • Quelle est la pratique du tir que j’envisage ?
  • Quel est le type d’arme qu’il me faut dans ce cas ? Une arme à CO2 ou à air comprimé ?
  • Quelle est la puissance dont j’ai besoin ?
  • Quelle est la taille de calibre adaptée à mon activité ?
  • Me faut-il une carabine à ressort ou à cylindre ?
  • Et pour l’organe de visée, quel type me conviendrait ?
  • Dois-je choisir ma crosse en polymère ou en bois ?
  • Ai-je une préférence particulière pour le look, les accessoires et les possibilités de réglage ?

Certaines de ces questions vous troublent l’esprit, pas de souci ! Voici les détails qu’il vous faut pour répondre à ce questionnaire.

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Les pratiques de tir

Vous ne vous êtes pas levé ce matin avec l’idée de vous acheter une carabine ! Vous avez certainement un usage particulier qui vous tient à cœur. Parmi les pratiques courantes, l’on peut citer le tir « de jardin », le tir sportif, le tir à longue distance, le plinking ou le funshoot. Bien sûr, vous pouvez choisir de tirer pour le plaisir ou de devenir un tireur professionnel, peu importe l’usage.

Le tir « de jardin »

S’entrainer au tir dans sa propriété privée, c’est possible. Il vous suffit d’aménager votre jardin (stand de tir privé). Vous devez d’abord avertir vos voisins, et ils ne s’étonneront pas de vous apercevoir une arme à la main. Examiner bien vos angles de tir pour qu’il ne puisse avoir des balles perdues. Vos cibles peuvent donc être cartonnées, métalliques, fixes ou mouvantes ; mais jamais de la haie ou une planche en bois. 

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Le tir sportif 

Il s’agit du tir pratiqué dans les fédérations de tirs que l’on retrouve aujourd’hui dans de nombreux pays. Il constitue d’ailleurs une activité bien précise aux Jeux olympiques. Les tirs sont effectués sur des cibles normalisées à 10 mètres. Les joueurs utilisent ici une carabine de compétition avec une puissance de 7,5 joules.

Le tir à longue distance

C’est une pratique ou le tireur vise une cible à plus de 25 mètres minimum de lui. On s’aperçoit donc des distances de tir qui atteignent les 1000 mètres, allant même au-delà. Une pratique de cette envergure demande une carabine adaptée ; la réglementation elle aussi y intervient.

Le plinking ou le funshoot

Ce sont des activités ludiques qui attirent tous les jours ceux qui prennent du plaisir à tirer. Le plinking remonte à bien longtemps (tir sur des canettes ou des bouteilles en verre alignées sur une clôture). Ici, vous tirez sur tout ce que vous voulez (ballons remplis d’eau, balles de tennis, cartes à jouer…), mais évitez les batteries ou les aérosols. Le funshoot lui est pratiqué avec parcours de tir et un chronomètre pour mesurer la séquence des tirs.

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D’autres pratiques de tirs existent, à l’instar du reload. Peu importe la pratique de tir, des risques sont bien connus. C’est la raison pour laquelle une réglementation est en vigueur à ce sujet.

 

Législation française concernant la carabine à Plomb

La carabine à plomb est classée dans la catégorie D ou C des armes à feu. Cette réglementation est basée sur la puissance de l’arme en feu. Il y a donc des documents à fournir pour acheter une carabine à plomb ainsi qu’un âge réglementaire. La législation concernant la pratique du tir n’est, elle aussi, pas à négliger.

Il existe des modèles de carabines pour les enfants et adolescents. Cependant, la vente libre pour la pratique du tir n’est autorisée qu’aux plus de 18 ans, avec une puissance maximale de 20 joules. Ces modèles font partie de la catégorie D et nécessitent tout simplement une carte d’identité en cours de validité lors de l’achat.

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Celles qui ont une puissance au-delà de 20 joules sont classées dans la catégorie C des armes. On y retrouve également les carabines de tir de loisir et de compétition (d’apparence civile), avec un calibre différent. Ici, la réglementation demande de disposer d’un permis de chasse ou d’une licence de tir FFT (Fédération Française du Tir) en cours de validité. Après quoi, l’arme doit être déclaré auprès des autorités compétentes.

Dans d’autres pays, certaines de ces armes sont prohibées, à CO2 ou air comprimé.

 

Fonctionnement (armement) d’une carabine à plomb : les types

Elle fonctionne en propulsant des plombs grâce à la libération d’un gaz préalablement comprimé. Contrairement aux autres armes à feu, la carabine à plomb est caractérisée par son système de compression et de stockage du gaz (air ou CO2). Son armement regroupe la compression du gaz et le placement du plomb. Elles peuvent se faire de façon automatique ou manuelle.

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La compression du gaz

Cas de la carabine à air comprimé

Le procédé consiste à comprimer un piston dans une chambre de compression (cylindre). Manuellement, il suffit d’abaisser le canon de la carabine vers le bas ou d’actionner le levier d’armement qui se situe sur le côté. Le plomb ainsi inséré dans la chambre du canon, lorsque le tireur appuie sur la détente, il libère le piston. Le mouvement de ce dernier comprime l’air dans le cylindre et propulse le plomb à l’extérieur.

Cas de la carabine à CO2

Tout comme l’air, le CO2 (gaz carbonique) est stocké dans des cartouches. Ici, la cartouche en question (12 grammes environ) heurte contre le bec perceur de l’arme au moment du tir. Elle libère ensuite le gaz et propulse le plomb, avec la possibilité de faire 60 coups d’affilée. Vous n’avez donc pas à compresser l’air vous-même et pouvez manipuler l’arme sans gêne. Une fois vide, la bonbonne de CO2 doit être changée.

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Cas de la carabine à air pré-comprimé (PCP)

Elle fonctionne grâce à de l’air comprimé au préalable dans une chambre placée sous le canon de l’arme. Son compresseur haute pression est une bouteille de plongée ou une pompe à main qui ressemble à une pompe à vélo. Elle est donc aussi adaptée au tir en rafale, mais le nombre de coups dépend de la capacité du réservoir.

Le placement du plomb

Il peut être placé à chaque tir, manuellement ou automatiquement à l’aide d’un chargeur. Pour les carabines à air comprimé, le chargeur est manuel.il est automatique pour les carabines CO2 et PCP.

Ces trois types de carabines fonctionnent donc différemment. Celles à CO2 et à PCP sont qualifiées d’armes semi-automatiques permettant ainsi une excellente réactivité du tir. Vous ne ressentez pas de vibrations et aucun bruit ne nuit vos voisins. 

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Les carabines à plomb : puissance et calibre

Comme évoquée plus haut, la puissance d’une carabine est mesurée en joules. Elle va de 7,5 J à plus de 50 J. D’ailleurs, la distance de tir est fonction de celle-ci. Par exemple un 1.5 va tirer jusqu’à 10 m, un 10 Joules va tirer entre 15 et 18 m ; et un 20J (ou plus) atteint 30 m, allant ainsi au-delà.

Les calibres de plomb possibles sont ceux de 4,5 mm et 5,5 mm. Il peut également y avoir des calibres de 6,35 mm. Ils sont fournis à la demande et sont donc plus couteux. Il s’agit en fait du diamètre des canons et donc de celui des plombs.

Les plombs à 4,5 millimètres sont les plus répandus en France. Ils sont utilisés pour charger pas seulement des carabines, mais également des pistolets et des révolvers. Avec un poids de 0,45 à 0.8g, ces plombs sont vendus à un prix très abordable (3 € pour 500 munitions). Regroupés en 3 groupes de grammage différent, l’on a les classiques (loisir), les plombs d’école de tir (sport, compétition) et les plus lourds pour des cibles difficiles.

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Les plombs à 5,5 millimètres sont utilisés en Angleterre. Leur diamètre plus grand leur confère une plus grande portée. Le contexte concerné est le sportif, le militaire réduit et la chasse aux nuisibles. Ils sont néanmoins disponibles dans la plupart des armureries.

Les marques Winchester, Hammerli, Umarex, Gamo…, proposent tous ces calibres pour vous laisser davantage le choix.

 

Carabine à ressort ou à cylindre, quelle différence ?

Le mécanisme de fonctionnement des carabines est différent en fonction de ce qu’elles sont associées au système, ressort ou cylindre. Ce sont là les mécanismes les plus répandus.

Le tout premier est un système ancien. Ici, le ressort est associé à un piston. Il est éprouvé et économique, mais présente de nombreux désagréments. Il est réservé à un usage occasionnel ou ludique (plinking).

Le second est un système amélioré : le mécanisme utilise un cylindre de gaz étanche (souvent de l’azote). Il est certes plus onéreux, mais beaucoup plus confortable lors du tir, et plus pérenne. Il permet également de la bonne précision.

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À partir de là, tout est certainement déjà un peu clair pour vous. Parlons à présent des organes de visée.

 

Les organes de visée

Le choix d’un organe de visée dépend de votre pratique du tir. Ils sont environ six et appartiennent à deux systèmes de visée précis : la visée ouverte et la visée fermée. 

La hausse et le guidon

Ces deux organes de visée alignés avec l’œil et la cible créent un système de visée ouvert. C’est la visée la plus traditionnelle qu’il ait existé. Le guidon est solidaire du canon et fixé à son extrémité. Il ne se règle pas. La hausse (ou cran de mire) est placée plus près de l’œil. Elle est réglable en hauteur (élévation) et en latéral (dérive).

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Le dioptre

C’est une visée « passive ». Il n’y a pas de grossissement et pas d’électronique ; pourtant, c’est la plus précise. L’alignement reste, mais la hausse et le guidon sont remplacés par un iris et un tunnel. Cet organe est propre aux armes de compétition uniquement.

La lunette de tir

C’est l’organe le plus répandu et donc le plus utilisé. Son grossissement, le premier chiffre (4x, 6x, 8x…), peut être fixe ou variable. La luminosité elle, est désigné par le second chiffre (20,40, 56…) et assure davantage le confort de tir quand elle est élevée. La fixation de cet organe doit être compatible avec votre arme. Le réticule quant à lui, a de nombreuses variantes (allant de la simple croix au Mill-Dot militaire).

Le point rouge

Celui-ci est alimenté par pile. Il peut disposer ou pas de grossissement suivant les modèles, mais affiche toujours un point rouge éclairé. La visée se fait de manière simple et naturelle : le point rétroéclairé sur la vitre se superpose à la vision des cibles. Elle est certes ludique (pour le fun tir et le plinking) et rapide, mais n’offre pas de précision.

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Les désignateurs lasers

Ils sont assez rares et ne sont utilisés qu’en air comprimé. Ne présentant qu’un intérêt ludique, ils doivent être considérés avec prudence sur une carabine à plomb.

Ces organes de visée constituent des accessoires de précision et sont donc très importants.

 

Les crosses de carabine

La crosse met en avant le design et l’allure de votre carabine. Elle ne doit donc pas être négligée. C’est vrai ! L’habit ne fait pas le moine, mais on reconnaît le moine à son habit ! il y a donc ici plusieurs paramètres à prendre en compte. Parmi les matériaux de crosse, l’on peut citer le traditionnel bois, le polymère, l’aluminium.

La crosse en bois est la plus vieille de toutes les fabrications. Elle est robuste et rustique, mais peut avoir un design tout à fait original. Elle est certes stable, mais lourde et fatigante quand il faut la porter pendant une longue séance de tir. Elle est à protéger contre l’humidité, l’eau, les coups et les rayures.

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La crosse en polymère c’est une réelle évolution dans l’histoire de la fabrication des armes. Elle a connu de nombreuses améliorations, de façon à rendre l’arme davantage légère. Elle est plus résistante aux coups, aux rayures et à l’humidité (eau). Avec cette crosse, prenez une allure contemporaine.

Les crosses en aluminium sont utilisées uniquement pour certaines armes de compétition. Les modèles les plus onéreux se permettent aussi de l’employer.

Concernant la prise en main de votre crosse, il en existe 3 formes. La forme traditionnelle est universelle et d’ailleurs la plus répandue. La forme évidée pour le passage du pouce (thumbhole) est la plus confortable. Enfin, la forme pistolet est la plus rare. Elle est utilisée sur les armes à air comprimé et permet une bonne prise en main.

 

Les accessoires de carabines à plomb

Dans la pratique du tir à la carabine, les accessoires sont nombreux. Aux côtés de ceux cités plus haut qui aident à améliorer la précision, les autres accessoires servent au confort, à la protection du tireur, à l’entretien et au transport de la carabine.

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Les accessoires de confort

Le barillet, en premier, est un équipement pour les carabines qui ne nécessite pas d’armement entre chaque tir (CO2 et PCP). Il a la forme d’un cercle percé de 8 à 10 trous dans lesquels se trouvent des plombs. Il est donc nécessaire de recharger manuellement à chaque fois ; mais pour l’éviter, vous pouvez disposer de barillets supplémentaires.

Le chargeur lui aussi est adapté pour les carabines tactiques à CO2 et PCP. Plutôt rectangulaire, il se fixe derrière devant ou derrière la gâchette. L’ajout des plombs est manuel et tout comme le barillet, il permet de recharger plus rapidement la carabine et de tirer en rafale.

Le bipied s’utilise pour tirer en position allongée, surtout dans le cas des carabines lourdes. Vous avez ainsi la capacité de réaliser un tir précis sans risque de bouger. Choisissez-la en fonction de votre modèle de carabine.

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Le tampon s’utilise avec la lunette de tir et se monte directement sur ses rails. Il minimise le recul du pied de la lunette entre chaque tir et permet d’éviter le déréglage de la lunette. Elle offre donc un gain de temps au tireur.

Les accessoires de transport

La mallette est des étuis indispensables pour transporter la carabine en toute sécurité. Elle est assez discrète, il est impossible d’imaginer ce qu’elle renferme. Son intérieur est fait de mousse à picots, ce qui fait d’elle l’accessoire de transport le plus utilisé, en avion particulièrement. Parlant de sa sécurité, il faut déverrouiller quatre crochets pour l’ouvrir.

Le fourreau a la forme d’une longue pochette en mousse recouverte de nylon. Avec une sangle et des poignets, vous pouvez le transporter à l’épaule ou à la main jusqu’au stand de tir. Sa taille dépend de la carabine et sa fermeture est une « éclair ». Il est moins discret que la mallette.

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Les accessoires de sécurité

Ils ont pour objectif de garantir la sécurité du tireur et celle de son entourage.

Les bouchons en mousse polyuréthane sont des protections auditives utiles à tout tireur. Ils sont à usage unique et s’adaptent facilement au profil de l’oreille. Les tireurs occasionnels y trouvent leur confort.

Les bouchons synthétiques sont également utilisés pour la protection auditive. Contrairement aux bouchons en mousse, ils sont juste glissés dans les oreilles et maintenus autour du cou grâce à un cordon. Pas besoin de devoir les garder en main quand vous prenez une pause. 

Le casque antibruit recouvre totalement les oreilles avec la forme d’un casque classique. Ce n’est pas de la musique que vous allez écouter, mais plutôt zéro bruit. Vous êtes donc protégés contre l’effet auditif des tirs.

Les lunettes de protection deviennent obligatoires quand vous commencez à vous entrainer en club. Elles protègent les yeux d’un éventuel retour de plomb, même si ce genre de situation est très rare. Celles à verre jaune améliorent nettement la visibilité et permettent de tirer aussi dans de mauvaises conditions climatiques.

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Le verrou de pontet lui est obligatoire pour la protection de vos enfants à la maison. La curiosité de votre enfant peut l’amener à manipuler votre carabine et commettre des gaffes. Fixé sur la gâchette, il est verrouillé grâce à une clé ou un code à 3 chiffres. Une fois que celui-ci est posé, votre arme ne peut pas tirer sans qu’il soit débloqué.

Les accessoires d’entretien

Ces accessoires sont regroupés en un kit de nettoyage contenant le matériel nécessaire. Une carabine à plomb ne nécessite que très peu d’entretien contrairement à celle qui se charge à la poudre noire. L’intérieur de l’arme peut donc être nettoyé entre 2000 à 5000 plombs tirés. Les baguettes en laiton et les tampons sont utiles dans ce cas.

Pour protéger les parties externes faites d’acier, utilisez de la laine d’acier 4.0 pour les brosser, enduisez-les ensuite d’huile et séchez-les avec un chiffon. Cette huile d’arme peut aussi être utilisée pour la crosse, le canon et même la gâchette : votre arme sera comme neuve.

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Les accessoires « pièces détachées »

Ceux-ci servent à remplacer une partie usée de votre carabine ou à accessoiriser votre arme, afin de la garder fonctionnelle. Parmi celles-ci, l’on peut citer les griffes de montages fournies avec les lunettes de visée. Elles peuvent néanmoins être remplacées par des colliers de fixation ainsi que d’autres griffes.

 

Conclusion

Choisir sa carabine à plomb est une tâche, mais bien la choisir reste une épreuve délicate. Armez-vous donc des détails pour la suite !