Que vous envisagiez de rejoindre la Légion étrangère, l’armée de Terre ou la Gendarmerie, une question revient souvent : combien de tractions faut-il faire pour l’armée ? La traction est l’un des exercices emblématiques des tests physiques militaires. Elle reflète la force, l’endurance et la détermination, trois qualités essentielles dans les forces armées. Dans cet article, découvrez le nombre de tractions requis, les critères d’exécution exigés et un programme d’entraînement spécifique pour réussir haut la main cette épreuve.
Voici le nombre de tractions requis pour intégrer l’armée
Le nombre de tractions demandé varie selon le corps d’armée et le type d’épreuve (sélection, maintien ou spécialité). Voici un aperçu des standards de référence :
- Armée de Terre : un minimum de 5 tractions complètes est requis pour les tests initiaux. Pour les unités d’élite (comme les paras ou les chasseurs alpins), il faut souvent atteindre ou dépasser 10 à 15 tractions.
- Légion étrangère : l’épreuve physique initiale impose un minimum de 4 tractions strictes. Cependant, les candidats retenus en font généralement entre 8 et 12, voire plus.
- Gendarmerie nationale (concours SOG) : il faut au moins 4 tractions pour obtenir la note minimale. À partir de 15 tractions, on peut atteindre la note maximale de 20/20.
- Armée de l’Air et de l’Espace : pour certains postes, les tractions sont évaluées dans le cadre d’une batterie de tests ; 6 à 8 tractions sont souvent exigées.
Quels sont les règles d’exécution des tractions à l’armée
La qualité de l’exécution compte autant que le nombre. Lors des épreuves militaires, chaque traction est surveillée par un instructeur et peut être invalidée si elle ne respecte pas les critères suivants :
- Prise en pronation (paumes tournées vers l’extérieur)
- Bras tendus au départ : chaque répétition commence bras complètement allongés
- Menton au-dessus de la barre : c’est le critère principal pour valider la répétition
- Corps gainé : pas de balancement, pas d’élan (« kipping » interdit)
- Pas de pause prolongée en haut ou en bas : le rythme doit rester fluide
Le respect strict de ces règles est essentiel. Faire 10 tractions « sales » n’en vaudra souvent que 4 ou 5 au décompte officiel. Si vous préparez un concours ou une sélection, entraînez-vous dès le début en respectant les standards militaires, avec des barres de tractions de bonne qualité.
Techniques d’entraînement pour progresser en tractions
Les tractions sont un exercice exigeant, surtout pour les débutants. Mais avec une méthode adaptée, tout le monde peut progresser rapidement. Voici quelques conseils clés :
- Travaillez la fréquence : 3 à 4 séances par semaine permettent une progression rapide
- Mixez les formats : tractions strictes, tractions assistées, exercices excentriques (descente lente), isométrie (maintien en haut)
- Renforcez les muscles auxiliaires : travail du dos (rowing, tirage horizontal), des bras (curl, dips) et du gainage
- Repos et récupération : les tractions sollicitent fortement les muscles du haut du corps, accordez-vous des jours de repos actifs
- Testez-vous régulièrement : tous les 10 à 14 jours, évaluez votre max pour ajuster votre programme
Vous pouvez suivre un programme d’entrainement pour les tractions avec du leste, qui vous permettra d’être beaucoup plus à l’aise le jour du test à l’armée, comme vous serrez qu’au poids du corps pendant celui-ci.
Conclusion
Si vous ambitionnez d’intégrer l’armée, maîtriser les tractions est indispensable. Le nombre minimal varie selon les corps, mais pour mettre toutes les chances de votre côté, visez au moins 10 répétitions strictes. Avec une bonne préparation, du sérieux et de la régularité, cet objectif est à portée de main. Entraînez-vous intelligemment, respectez les règles d’exécution, et chaque traction vous rapprochera un peu plus de votre engagement militaire.