La préparation physique générale va permettre aux danseurs d’entretenir leur forme et leur endurance afin d’atteindre un haut niveau de performance. Ce processus se déroule suivant un cycle d’enseignement défini en fonction des objectifs établi. Ces derniers s’intitulent autour du renforcement de votre musculature, des réseaux tendineux et articulaires dans tout le corps. Pour réussir sa préparation physique générale, il est nécessaire de suivre un certain nombre d’étapes.
Améliorer sa capacité aérobique
La capacité aérobique est indispensable pour permettre aux danseurs de bouger plus longtemps. Elle leur facilite également le maintien d’une fréquence cardiaque régulière au cours de l’activité. Pour développer cette capacité, le rameur concept 2 est un bon allié. En effet, la pratique de la danse à elle seule permet de régulariser le rythme de battements du cœur chez des individus qui ne pratiquent pas d’activité physique.
Par ailleurs, les danseurs doivent améliorer cette capacité en faisant des efforts continus sur une longue durée. La préparation physique générale améliore de 70 à 90 % la fréquence cardiaque. Cette dernière peut être maintenue pendant 20 à 40 minutes. Pour atteindre une telle performance, il sera nécessaire de s’exercer trois fois par semaine. Ces enchaînements se composent de courses à pied, de la natation, du vélo, du saut à la corde et bien d’autres… Il existe aussi des cours spéciaux pour permettre aux danseurs de développer ce type de performance.
Développer l’endurance et la force musculaire
Les danseurs comprennent généralement mal la nécessité de développer leur force musculaire. Ils pensent que le développement de celle-ci risque d’affecter leur apparence et leur souplesse. Pourtant, plusieurs chercheurs ont démontré qu’un travail sur la force et un entraînement régulier permet de développer des qualités et réduisent les risques de blessures. C’est pourquoi au cours d’une préparation physique générale pour la pratique de la danse, il est nécessaire de prendre en compte ce paramètre.
Pour y arriver, la Fédération Française de Danse recommande certains exercices spécifiques selon le résultat voulu par le danseur. Ceux-ci impliquent un travail important sur la résistance générale du corps. Les types de traction à reproduire sont ceux :
- du soulevé de poids,
- du développé couché,
- de l’appui dorsal.
Ils doivent être réalisés et répétés peu de fois et sur une durée assez courte. Les pratiquants peuvent également opter pour des exercices qui demandent moins de résistance, cela vous permettra de reprendre plusieurs fois l’enchaînement sans risques de blessures.
Travailler sur la puissance
De nombreuses figures de danse requièrent pour la plupart la maîtrise des techniques sauts. Ils sollicitent à la fois des composantes élastiques du muscle et sa force. La préparation physique pour la danse présente d’importants bénéfices pour les danseurs sur le plan de la puissance. Toutefois, ce type d’entraînement doit être pratiqué avec une grande précaution de façon progressive et méthodique pour éviter des blessures.
Il est préférable de commencer les entraînements par des sauts de base avec un encadrement professionnel et des positions neutres sans chercher à styliser. Le danseur doit viser le plus haut niveau possible, mais de manière progressive. Ce n’est qu’après avoir atteint les performances permettant de bien s’élever qu’il faudra ajouter les composantes stylistiques.
Développer les souplesses musculaires
La souplesse ou l’élasticité du corps est un élément important qui permet un bon conditionnement physique. C’est une part à la fois fondamentale et complémentaire pour travailler la force musculaire. Elle permet de développer l’efficacité des mouvements, la coordination et est utile pour prévenir les blessures. La préparation physique générale dans ce cas constitue à maintenir des postures d’étirements pendant un certain temps. Cela favorise entre autres le développement des fibres musculaires.
Il est nécessaire de cibler et d’isoler certains groupes musculaires pour réussir à développer la souplesse musculaire. Les exercices ischios-jambiers ainsi que les mouvements de la colonne vertébrale sont recommandés pour le faire, mais ils se doivent d’être limités et encadrés. La proprioceptive neuromusculaire est utilisée quant à elle pour faciliter la contraction et la relaxation au cours de l’étirement. Elle vise à entraîner les zones nerveuses grâce à une activité musculaire intensive.