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Les différents niveau de plongée

La plongée sous-marine est une activité sportive à pratiquer en professionnel ou en amateur. Mais, quel que soit le type de plongée pratiquée, le mot d’ordre est celui de la sécurité. Il est en effet primordial de s’assurer que toutes les conditions sont réunies avant de se lancer. 

Il existe d’ailleurs plusieurs niveaux de plongée à pratiquer en fonction des conditions du milieu aquatique et de l’expérience du plongeur. Dans le domaine du loisir, c’est la Professionnal Association of Diving Instructors (PADI) qui détermine les niveaux et les formations affiliées à chacun de ceux-ci à l’international. Tandis qu’en France, c’est le FFESSM.

 

Les niveaux de plongée : Qu’est-ce que c’est ?

Les niveaux de plongée recensés au sein de la PADI sont au nombre de 4. Il s’agit de l’Open Water Diver, de l’Advanced Open Water Diver, du Rescue Diver et enfin du Dive Master. Il existe tout de même une étape préliminaire aux précédentes qui est le PADI Discover Scuba Diver.

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Il est indispensable de passer par ce niveau préliminaire de formation pour accéder au premier niveau de formation. C’est aussi le moment de découverte des toutes premières sensations en totale immersion. C’est également le moment d’utiliser pour la première fois le matériel en eau profonde. Cela se fait sous la surveillance d’un moniteur et à une profondeur qui ne dépasse pas les 12 mètres.

Pour ceux qui pour une raison ou une autre ne peuvent pas participer à la formation préliminaire, il existe une formation parallèle. Celle-ci permet de suivre les trois premiers cours sur les cinq de la formation de plongée PADI Open Water. Il s’agit comme cité précédemment du PADI Scuba Diver. Il est logique par conséquent que cette formation SOIT faite pour ceux contraints par le temps à ne pouvoir suivre la certification de niveau 1 Open Water.

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Il est important de noter que le Scuba Diver compile deux milieux de plongée. Il s’agit tout d’abord de plonger trois fois en piscine avant de poursuivre avec deux plongées en milieu marin. Il s’agit dans ce cas également de ne pas dépasser les 12 mètres de profondeur. Sous la surveillance et les instructions du Dive master ou de l’instructeur.

En France plus particulièrement, c’est la Fédération française d’études et de sport sous-marin FFESSM qui est la tutelle de cette activité. Elle distingue à cet effet 4 niveaux de plongée sous-marine. Chacun de ceux-ci a ses propres spécificités même si globalement ils sont similaires. Les intervenants ont bien entendu une formation de plongée.

 

 

Plongée de niveau 1 : PADI Open Water

Il s’agit du diplôme de plongée le plus populaire. Il correspond d’ailleurs au tout premier niveau de plongée de la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins en abrégé FFESSM. Ce niveau permet de s’exercer et de maîtriser la plongée jusqu’à 20 mètres de profondeur. Cela se fait à travers des cours non seulement théoriques, mais également pratiques de plongée en milieu sous-marin.

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Au terme de ce niveau de plongée, le plongeur novice peut devenir autonome ou selon son choix solliciter l’intervention d’un guide. Dans ce cas, il fait partie d’une palanquée avec un maximum de 4 autres plongeurs de même niveau. 

La plongée se déroule sous la direction d’un groupe de 4 plongeurs maximum. Il s’agit d’un guide de palanquée. Par ailleurs, la PADI accorde à l’apprenant une autonomie pour la plongée jusqu’à 18 mètres pendant qu’il fait jour. La formation à ce niveau ne dure que 5 jours. Elle permet pourtant de plonger dans un minimum de 4650 Dive centers à travers le monde.

La FFESSM quant à elle permet au plongeur d’aller en autonomie jusqu’à une profondeur maximale de 12 mètres lorsqu’il a suivi une formation complémentaire. Cependant la visibilité horizontale doit être équivalente à la visibilité verticale. Un point d’appui d’une trentaine de mètres doit être disponible. Tout comme la présence indispensable d’un plongeur de niveau 4 prêt à plonger. 

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Il faut en outre que le plongeur ait les aptitudes suffisantes pour évoluer au sein de l’espace médian sans difficulté. Il faut qu’il sache gérer sa consommation d’air en utilisant un manomètre. Il doit avoir la maîtrise du saut droit comme de la bascule arrière afin de se mettre en toute sécurité à l’eau. 

Il s’agit également de savoir se maintenir en surface, d’assurer l’immersion ainsi que d’effectuer un retour sans dangers en surface. Et enfin de maîtriser la ventilation. Pour accéder à cette formation, il faut avoir 12 ans révolus et l’accord des parents. Il faut aussi présenter le certificat médical de non-contre-indication à la plongée sous-marine. 

 

Plongée de niveau 2 : PADI Advanced Open Water

L’étape suivant le PADI open Water est tout simplement le PADI Advanced Open Water. Elle permet de compléter et bien évidemment d’approfondir le niveau précédent. Avec cette certification, il sera désormais possible à l’apprenant de plonger à un maximum de 30 mètres. En plus de la profondeur qui connaît une nette augmentation, les restrictions d’horaires sont également levées. 

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Il s’agit d’autre part d’acquérir les différentes notions ainsi que les règles de sécurité sur le traitement des incidents de plongée. Tout comme la détection de ces derniers, de même que leur prévention. Il est possible ici lorsqu’on est accompagné d’un binôme de minimum niveau 2, de plonger en autonomie PA1 jusqu’à 20 m de profondeur. Il est d’ailleurs possible de pratiquer les 40 mètres quand l’accompagnateur est un guide palanquée PE3. 

L’objectif du plongeur de niveau 2 est de plonger en autonomie sans l’aide d’un moniteur. Il est dans ce cas contraint d’obtenir l’autorisation du directeur de plongée. C’est de surcroît par palanquée de 2 à 3 plongées que cela est possible, et ce jusqu’au maximum de 20 mètres. Il existe également une formation intermédiaire à ce niveau qui procure le titre de Nitrox confirmé sous réserve d’être déjà Nitrox. 

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Une fois que l’apprenant a effectué un minimum de 12 plongées en autonomie, il a le droit d’effectuer une autre formation. Il s’agit de la formation d’initiateur club premier à effectuer dans son centre de plongée.

Au-delà des 20 mètres, le dispositif est différent et l’apprenant doit se munir d’un gilet de stabilisation afin de retourner à la surface. Il faut disposer des moyens nécessaires pour calculer sa plongée et faire le calcul de sa décompression. Il doit en outre posséder un détendeur de secours pour assister un autre plongeur sans besoin de partager l’embout.

En résumé, le plongeur apprenant a ici le droit de plonger pendant la nuit. Le principal objectif dans ce cours est tout d’abord d’assimiler les déplacements dans l’eau. Une fois que l’apprenant sait s’orienter dans l’eau, il est temps de pratiquer 5 plongées en milieu marin. Les exercices proposés sont en outre répartis sur trois jours.

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Pour pratiquer ce niveau de plongée, il faut avoir au minimum 16 ans. Tout en sachant que l’autonomie n’est accordée qu’à partir de 18 ans. Il faut avoir son diplôme de plongée de niveau 1 ou son équivalent. Et enfin, présenter un certificat médical de non-contre-indication à la plongée sous-marine.

 

Plongée sous-marine de niveau 3 : PADI Rescue Diver

Il s’agit ici de se perfectionner tout en élargissant les attributions du plongeur. Le titulaire d’un diplôme de niveau 3 peut s’exercer à la plongée jusqu’à 60 mètres au sein d’un club de plongée. Cela dans les différents centres agréés à travers le monde. S’il ne bénéficie pas de l’autorisation de son directeur de plongée, il peut aller jusqu’à 40 mètres. 

Il a pour qualification trimix et/ou recycleur fermé. Il peut bien évidemment après l’obtention de son diplôme passer le test de niveau 4. L’équipement indispensable reste les outils pour le calcul de la décompression ainsi que le gilet stabilisateur. Si l’envie prend à l’apprenant de plonger durant ses vacances en toute autonomie, il devra se munir d’un certain nombre d’essentiels.

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Il s’agit de l’alimentation de gaz respirable sans partage d’embouts, mais également d’un détendeur de secours. Tout comme d’un parachute de palier par palanquée et d’un manomètre. En France, la FFESSM octroie en équivalence du diplôme de niveau 3 des cartes double face avec le CMAS plongeur 3.

Il existe d’autres équivalences de ce diplôme en France qui sont le FSGT plongeur N3, de l’ANMP niveau 3 ainsi que le SNMP plongeur autonome. On peut dire en résumé que ce niveau est un niveau de consolidation des savoirs et de perfectionnement. Il permet non seulement de s’organiser quand vient à manquer le directeur de plongée. Mais aussi de plonger jusqu’à 60 mètres en autonomie.

Il est nécessaire d’avoir 18 ans révolus pour avoir accès à ce niveau. Tout comme de posséder un diplôme de niveau 2 ou son équivalent. Il faut également être titulaire du RIFAP. Et comme pour les niveaux précédents le certificat médical de non-contre-indication à la plongée est obligatoire.

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Le niveau 4 ou guide de palanquée 

À partir de ce niveau, on devient soit même un encadreur pour les explorations de niveau 1 et 2. Les possibilités du détenteur de ce diplôme sont les mêmes que celles du détenteur d’un diplôme de niveau 3. La différence est son avantage à guider les explorations de plongeur de niveau inférieur à 3.

Il peut par ailleurs réaliser des baptêmes en milieu artificiel de moins de 6 mètres. Ce même sans autorisation d’un directeur de plongée du moment qu’il reste dans les limites de ses prérogatives dans chacun des niveaux. Il peut à cet effet représenter le moniteur fédéral de 1er degré.

Le matériel obligatoire est l’outil de calcul de la décompression et de contrôle de la pression du bloc. Tout comme le gilet de stabilisation et la bouteille de plongée. Celle-ci est par ailleurs munie de deux sorties, elles-mêmes équipées d’un détendeur complet. L’apprentissage en vue de l’obtention d’un diplôme de plongée dure environ deux semaines. 

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Les tests se déroulent sur trois épreuves et il est indispensable d’y obtenir la moyenne sans note éliminatoire. Il est imposé de pratiquer pendant quelques années après l’obtention du diplôme de niveau 3 avant de suivre la formation de niveau 4. L’âge minimal requis pour ce niveau est celui de la majorité. 

Si le postulant est âgé de 18 ans révolus, il devra présenter bien évidemment son diplôme de niveau 3. Pour clôturer, c’est le certificat médical de non-contre-indication à la plongée sous-marine qui est fourni.

 

Le Brevet de secourisme : le RIFAP

Il s’agit de l’acronyme de Réactions et Intervention Face à un Accident de Plongée. C’est un brevet de sauvetage et aussi de secourisme en mer. Comme son nom l’indique, il est destiné à la plongée sous-marine.

Pour avoir accès à ce certificat, il suffit d’avoir 16 ans révolus. Mais également de posséder un diplôme de niveau 1 au minimum. Tout comme une licence de la FFESSM ou CMAS valide et datant de l’année en cours. Pour finir, il s’agit de fournir un certificat de non-contre-indication à la pratique de la plongée subaquatique délivrée par un médecin du sport ou un médecin fédéral. 

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Conclusion

Il existe à l’étranger comme en France, de nombreux centres agréés pour effectuer les formations de plongée sous-marine. En France c’est principalement sur le littoral méditerranéen que les centres se situent.