Comment préparer une course à obstacle ?

Comment préparer une course à obstacle ?

Les courses à obstacles type Spartan race ont le vent en poupe depuis une dizaine d’années. Un succès dû au mélange équilibré de trail et de Crossfit, ce qui impose par ailleurs une préparation physique spécifique.

La course à pied : base de la préparation

Qui dit course à obstacles dit avant tout course à pied. Même si certains formats peuvent être assez rapides, 5 à 10 kilomètres, et sont accessibles après une préparation courte, les choses se compliquent assez vite pour l’organisme quand on approche les 15 kilomètres voire, pour les formats comme l’Ultra Beast, des marathons. Si vous êtes en bonne forme physique, vous devrez compter 25 semaines de préparation avant la date d’une telle course pour vous y présenter dans une condition laissant espérer une arrivée dans les temps.

Au-delà de la distance à parcourir, vous devrez en outre gérer la violence d’un dénivelé moyen souvent autour des 10%, le tout sur des chemins peu carrossables. À cet effet, vous devrez suivre un entraînement particulier pour les jambes qui seront sollicitées plus qu’à leur tour. Si la partie cardio peut être usante, elle est cependant ponctuée de nombreux obstacles qui vont mettre le reste de votre corps à rude épreuve.

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Les obstacles : une nécessaire explosivité

Les obstacles sur ces types de courses sont nombreux et variés. Si quelques grands classiques des parcours militaires seront dans tous les cas au programme (corde lisse, franchissement de murs, passage sous des barbelés, nage), d’autres, plus techniques, pourront être déstabilisants : lancer de javelot, transport de parpaing ou de sceau de gravier, squat avec des pierres, escalade ou pont de singe avec de nombreux agrès.

Et, en cas d’échec, une pénalité exténuante qui consiste à faire des burpees, comprendre une pompe suivie d’un petit saut, 30 fois. Il sera donc important de maîtriser plusieurs techniques de franchissements ou apprendre à porter des charges lourdes sur des distances parfois longues, le tout sans déclencher d’explosion d’acide lactique. Vous pourrez trouver de nombreuses ressources pour y arriver sur le site exerse.fr.

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Les obstacles vont le plus souvent mobiliser les muscles du haut de votre corps. Vous devrez donc avoir assez de puissance pour ne pas subir trop de pénalités, mais attention à ne pas trop vous alourdir.

Un corps équilibré pour une bonne performance

Tout est en fait une question d’équilibre. Si votre préparation pour la partie course est insuffisante, vous pourrez mettre des heures avant d’atteindre la ligne d’arrivée, et risquez d’être hors délais. Si vous vous présentez avec une puissance musculaire trop juste, vous aurez probablement de nombreuses pénalités qui taperont lourdement dans vos réserves. À l’inverse, une musculature trop imposante se paiera sur la durée et gaspillera votre énergie.

Il est donc important de se faire accompagner par un spécialiste du Crossfit qui a toutes les cartes en main pour vous aider à trouver l’équilibre optimal entre agilité et puissance qui déterminera en grande partie la performance que vous pourrez espérer en course.

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Enfin, vous devrez travailler sur le rythme et la quantité des apports dont vous aurez besoin en course, tant au niveau de l’hydratation que de la nutrition.